POÈME DE MAO TSE TOUNG

Publié le par Lisette




Un de nos amis a fait un séjour en Chine en 1965, et nous a abonné à une revue en Français  :LITTERATURE CHINOISE.
Voici un le fac-similé d'un poème écrit par Mao et sa traduction :

Écrit le 9 janvier1963 :

Sur notre globe si petit
Quelques mouches se cognent la tête contre un mur
Elles bourdonnent, elles crient
Tantôt d'une voix perçante,
Tantôt d'une voix gémissante,
Des fourmis prennent des airs de grande nation dans l'accacia qu'elles escaladent ;
D'autres, sans douter de rien, veulent ébranler un grand arbre,
Le vent d'ouest sur Tchangan jonche de feuilles le sol;
Des flèches sonores qui volent.

Que de tâches en attente
et des plus urgentes,
Le monde tourne,
le temps presse;
C'est trop long, dix mille ans;
Il faut se saisir du jour, de l'instant,
Les quatre mers bouillonnent dans la fureur des nues et des ondes;
Les cinq continent se soulèvent en tempête et fulminent......

Une prochaine fois, je vous présenterai des petits contes Mongols ou Thibétains.


Publié dans POÉSIE

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G
Bonjour.Peu de temps aujourd'hui,mais tes terres ma plaisent.Je repasserais.Bises.
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L
A bientôt doncBises
M
N'attendons pas 10.000 ans..Sachons saisir l'instant.. pas si facile!
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L
Pauvre Mao, s'il voyait son pays....
B
bonjour <br /> heureusement que tu as mis la traduction .....<br /> pour le Mongol et le Thibétains ça ira ...je maitrise parfaitement ces deux langues ...<br /> merci et très bon week end pour toi ...
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L
C'est vrai ça ?En fait j'ai trouvé que c'était une curiosoté, et je trouve l'écriture chinoise, très esthétiqueMerci d'être passé
J
Je viens de parcourir ton blog.<br />
Répondre
L
Merci Julie !