POESIE DE VOLTAIRE

Publié le par Lise Benoit




 EXTRAIT DU SEPTIEME DISCOURS
                                                       De la Vraie Vertu

Les reins ceints d'un cordon, l'oeil armé d'impudence,
Un ermite à sandale, engraissé d'ignorance,
Parlant du nez à Dieu, chante au dos d'un lutrin
Cent cantiques hébreux mis en mauvais latin.
Le ciel puisse bénir sa piété profonde!
Mais quel en est le fruit ? quel bien fait-il au monde ?
Malgré la sainteté de son auguste emploi,
C'est n'être bon à rien de n'être bon qu'à soi.

Voltaire

Nous avons loué pendant plusieurs années une ferme dans le Bugey. Nous nous étions liés d'amitié avec Jean Barbier, notre propriétaire, paysan, forestier et un peu brocanteur (plutôt videur de grenier)
Un jour il nous a donné un livre relié des
Discours et Poésies de Voltaire, édité en 1823.

Livre de sagesse, dont j'ai extrait le poème précédent

Publié dans POÉSIE

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D
Voltaire est toujours plein de bon sens...
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L
Voltaire a bien raison dans sa conclusionmais que savons nous des choses, un être qui prie, est il utile aux autres ou pas (matériellement non, apparemment non, mais ???)
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J
Du même auteur, Le dictionnaire philosophique, un régal en prose !<br /> Cyberbises. J.
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C
A cette époque en plus, c'était une belle hypocrisie et ils s'en mettaient plein les poches sur le dos des pauvres!<br /> Bisous
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C
Voltaire semble au purgatoire en notre époque... Un grand homme, pourtant ! Ah le Bugey, quand je pense que je m'y suis commis quelques mois pour travailler à la centrale nucléaire ! C'était d'ailleurs la raison de ma venue à Lyon ! Rien à voir avec une ferme... Je détestais cet endroit, pourtant la région est très belle !
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